Peugeot 202 de 1938 (Première série)

Salut, les copains!
Voilà la suite des travaux sur ma Peugeot 202.
Tout d'abord, pour finir au sujet de ces fameux amortisseurs à friction, il me semblait que le bourrelet en bordure était en caoutchouc, et comme il me semblait en assez bon état, je n'y avais pas touché...
Mais en m'occupant du deuxième amortisseur avant, j'ai donné un coup malencontreux de polisseuse sur l'un d'eux, et... il s'est effiloché! En fait il était en corde de coton tressée assez fin, et servait sans doute à protéger les disques de friction des saletés de la route...
J'ai donc décidé de tous les démonter, et de les remplacer par de la corde neuve du même diamètre... que j'ai du commander pour pouvoir trouver le bon diamètre et la bonne dureté.
Comme quoi, il ne faut jamais hésiter et aller toujours plus loin quand on veut faire du bon travail!
Voilà la photo de l'objet du délit!!!



Ensuite, j'ai enfin réussi à déposer le tambour et le moyeu, grâce à mon nouvel arrache. Et j'ai eu la chance de ne pas devoir forcer, c'est parti après un claquement sec, en 2 coups de clef!
En effet, contrairement à ce que je craignais, l'emmanchement tenait par les portées droites des deux roulements, et non par la partie cônique, du coup comme le tout avait été bien graissé lors du montage en usine, la voiture ayant pratiquement toute sa vie couché dans un garage, c'est presque parti tout seul!



Et là, j'ai eu l'agréable surprise de me rendre compte que si la graisse avait bien commencé à couler, elle n'avait pas atteint les garnitures ni le tambour, qui n'a absolument aucune trace d'usure ou d'ovalisation, et le tout semble en parfait état!
Les garnitures ont quasiment gardé leur cote d'origine, et sont encore toutes propres, et surtout... montées à l'ancienne avec des rivets... Le conducteur devait plutôt être un calme, mais c'est vrai aussi que la voiture n'affichait que 27.000 km!
Comme j'ai l'intention de re-vérifier régulièrement le graissage des roulements, donc de re-déposer périodiquement les tambours, je vais conserver les garnitures d'origine, montées lors de la fabrication de la voiture, juste pour le plaisir! Il sera toujours temps de les changer un jour... si je ne suis pas mort avant!
Mais... il faut reconnaître que... Yess !!!    J'ai de la chance, même s'il était vraiment grand temps que je m'en occupe sérieusement, sinon j'allais droit à la catastrophe dans les années qui suivent!





Puis je me suis attaqué au nettoyage du tambour, de son cerclage de protection, de la flasque de freins, des garnitures, et au démontage/nettoyage de l'ensemble pivot et axes de rotation... Et là, ben... y' a du taf, et même si ça ne se voit pas sur les photos, je n'aurais jamais cru que de la vieille graisse mêlée à de la boue puissent être aussi dures! On aurait dit du béton, et j'ai du y aller au maillet et au petit burin, avec pourtant un max de patience et de douceur pour ne pas rayer les pièces!  
(Mais vous me connaissez, maintenant, et ma maniaquerie aussi! )









Enfin, après quelques jours de travail bien cracra, et quelques heures de peaufinage aux nettoyants et dégraissants divers jusque dans les moindres recoins, ben... v'là l'travail, et ça a plutôt meilleure allure, non?
(J'savais pô qu'y avait tant d' pièces dans un train avant, nom di d'jiou...   )



Et après avoir caché les parties à protéger, quelques couches successives d'apprêt et de peinture noire satinée sur les pièces le nécessitant, suivis d'un bon séchage dans le four de Madame (et... m....! je me suis fait gauler!!!    , mais comme elle a bon caractère, ma Chérie, elle m'a ri au nez!    )
Voilà ce que ça donne:


Il me reste donc, pour finir ce côté droit, à démonter le triangle inférieur, mais pour ça il me faut avant déposer la barre de torsion, qui le maintient... et ça, ben... c'est une autre histoire!
Alors j'y retourne, mais suis mort de trouille que ça me "pète à la gueule", et ces pièces d'avant-guerre sont INTROUVABLES!
A bientôt, les copains, et... N'hésitez pas à y aller de vos encouragements, j'en ai bien besoin, ça fait du bien et ça me redonne "la patate" pour continuer!
AH ZUT! J'AI OUBLIE LA PHOTO DES PIÈCES PEINTES... J'Y VAIS DE SUITE, je les mettrai dans le prochain post sur la suite des travaux!

Je me demande si tu as du talent ou de la chance ?

La chance sourit aux audacieux dit le proverbe !
Ça doit être ça ....

En attendant, continue, t'as de l'avenir et c'est toujours bien quand on est jeune de trouver sa vocation

Heureux de ta réussite pour la dépose de l'ensemble moyeu tambour.
Maintenant je vois bien le montage de toutes les pièces.
Particulier l'assemblage des mâchoires.
Que c'est beau quand tout est propre après tant de souffrance et sueur!
Bravo à toi; je me répète mais tu le mérite vraiment.
Oui 4 Cvdd;il a quand même le cul bordé de nouilles.
Bonne fin de journée à vous.

Merci, les copains, ça fait chaud au cœur (et vu son état il en a bien besoin! ) et me donne du courage pour continuer malgré la fatigue!
Et vous avez raison, j'ai eu beaucoup de chance que cette voiture soit si bien préservée, mais... ça prouve aussi parfois que malgré les apparences, il est toujours mieux d'aller quand-même vraiment au fond des choses, pour éviter bien des déboires dans le futur!

Par contre, en ce qui concerne la carrosserie, l'habitacle et les sièges, il n'est pas question pour moi de tout refaire, je l'aime bien mieux avec ses petits défauts qui racontent sa longue histoire, et l'odeur de crin de cheval du rembourrage des sièges! Pour la mécanique, il me semblait important de TOUT vérifier et la fiabiliser au maximum pour quelques décennies encore... et pour pouvoir enfin me refaire plaisir et rouler sans souci! Il me tarde!!!  

Belle semaine à vous tous!

Hello les copains!
Voilà quelques (petites) nouvelles de l'atelier...

J'avoue que j'avais plutôt la trouille à l'idée de démonter la première barre de torsion, enchâssée dans le triangle inférieur... J'avions jamais fait cha d'ma vie, nom di djiou !!!
Mais quand faut y aller, ben... vous me connaissez, maintenant!  Alors j'y suis allé, téméraire mais en douceur pour ne rien casser, hé ben... j'le crois pas, c'est venu tout seul!

IMPORTANT: Avant le démontage, surtout ne pas oublier de mesurer l'angle précis fait par les deux biellettes sur la barre, ou de mettre de chaque côté un coup de poinçon sur la barre de torsion, et en face de celui ci sur chacune de ses biellettes, pour repérer le crantage lors du remontage! Il faudra aussi le refaire sur la deuxième.

Là encore il y a du travail, c'était un peu grippé d'un côté, et il a fallu faire résonner le métal au maillet pour décoller la barre du triangle (c'est mes voisins qui vont me maudire, si je continue à leur sonner les cloches!!! )
Voilà ce que ça donne après démontage et un premier coup de brosse:



Bon, je vous passe les détails, grattage de la boue séchée, gros dégraissage, puis repolissage, puis dégraissage final au nettoyant freins avant de cacher les parties à protéger, et enfin... apprêt et peinture noire satinée multicouches de la flasque de frein, du tambour, de son cerclage, du pivot, des triangles, des bras de levier et de la barre de torsion, etc...
Et voilà le résultat, des pièces comme neuves, et des portées de friction ou de roulement en parfait état, sans aucun jeu!



C'est tout pour aujourd'hui, je passe à la suite (ça me gratouille de plus en plus de continuer, je me pique au jeu et en oublie ma fatigue!) puis vous raconte dans les jours qui suivent, à bientôt les amis!

Bonjour à tous,
Bonjour Jean-Marc.

Toujours le même plaisir à suivre tes travaux ;-)


Stéphane

Salut Jean Marc .

En fait t'as acheté des pièces neuves chez le Pigeot du coin

Jean-Marc du Rhône ,
c'est plus marrant ......on se lasse!
Je plaisante bien sur.
Comme dit Dalton tu es allé te fournir en pièces chez PIGEOT.
Salutations.
Gérard.

Avant/Après !

Ben moi j'aimais mieux avant ! 





Je suis sorti ...........

Merci, les copains, vous êtes une sacrée bande de coquins!

Salut .

Même si je ne suis pas particulièrement Pigeot , surtout après la série 04 ( mais pour d'autres raisons ) , les très anciennes me bottent assez , surtout que je sais que je n'attaquerais pas ce genre de restauration . Je ne puis qu'être admiratif .

Salut les copains!

Alors voilà... Après avoir tout démonté le côté droit: pivot et ses axes, triangles, tambour, freins et leur câble de commande, barre de torsion... et avoir tout nettoyé, fait propre et repeint "comme y faut"   , voilà une partie du remontage de ce côté:

D'abord, nettoyage des garnitures de freins à l'alcool à brûler, puis au nettoyant freins, histoire ne pas laisser la moindre trace de gras.
Puis on attaque le tambour et le remontage de ses roulements, après les avoir copieusement graissés et rempli aussi l'espace intermédiaire de la fusée. Je les réinstalle en utilisant des douilles appropriées en guise de chasse, de manière à ne prendre aucun risque d'abimer les billes et les cages.
Puis je refabrique le joint en feutre qui sert à l'étanchéité du graissage de la fusée, celui d'origine étant H.S. Je le réinstalle derrière le gros roulement intérieur, puis remonte et serre sa bague d'appui crénelée. Il est vrai que j'aurais pu y installer un joint caoutchouc, mais je souhaite vraiment que le montage reste fidèle à sa conception de l'époque, d'autant que si ça a tenu plus de 80 ans, c'est que tout ça avait été parfaitement conçu!
Ensuite je remonte l'ensemble du pivot sur la flasque, son graisseur que je remplis copieusement, et ses axes supérieur et inférieur, ainsi que le mécanisme de freinage, en commençant par le câble et sa gaine, vu que ses fixations sont derrière les mâchoires. Je décide de ne pas changer les câbles, ceux-ci après nettoyage s'avérant en parfait état! Je me contente de remplir la gaine avec son graisseur de graisse graphitée pour favoriser le glissement.



Puis je réinstalle le mécanisme de réglage, les mâchoires, ressorts, goupilles de maintien etc...



C'est au tour du tambour et de ses roulements de reprendre leur place, mais juste avant, je passe un dernier coup de nettoyant freins sur la portée intérieure du tambour. Après avoir remis en place la dernière rondelle et le boulon de fixation, je re-graisse copieusement avant la fermeture du bouchon. Le serrage final et la pose de la goupille de sécurité se feront quand l'ensemble sera réinstallé sur la voiture.



Je passe à la barre de torsion, sur laquelle je remonte la jambe de force et la barre de butée, ainsi que l'axe du triangle inférieur:



Et voilà, tout est prêt pour le remontage. Je vais maintenant m'attaquer à l'autre côté, et refaire tout pareil!



Et comme j'ai oublié de faire les photos du remontage des roulements et de la fabrication du joint en feutre, promis je vous les montrerai lors du remontage de l'autre côté!

Il me tarde que ça soit fini, parce que l'envie de me faire quelques belles ballades avec ma belle me chatouille de plus en plus, ça me manque, et je ne fais pas tout ça pour en faire un musée, mais bien pour la faire rouler!
Mais compte tenu de ce qui reste à faire, la première sortie n'est pas pour tout de suite...

Jean-Marc du Rhône ,
même à sa sortie d'usine elle n'était pas dans cet état.
C'est presque dommage que ces pièces soient remises en
place tellement elles sont belles. Elles méritent à elles seule
d'être exposées mais comme tu le dis si bien le but n'est pas
de mettre le véhicule dans du cellofrais mais bien de s'en servir
pour le plus grand bonheur de la famille.
Allez encore un petit coup de collier!
Salutations.
Gérard.

N'empêche, t'as quand même eu beaucoup de chance de trouver ces pièces en neuf au concessionnaire Peugeot d'à coté !

T'imagines le boulot que t'aurais eu si il avait fallu les restaurer à partir des pièces d'origine ?

J'ose même pas y penser 

Bon, pour l'autre coté, fais gaffe, c'est pareil mais à l'envers 


Y'a des jours je me sens con mais là, je rigole tout seul sur mon clavier .... Y m'en faut peu hein 

Salut .

J'admire ta patience & la propreté du boulot

je suis très admiratif a ton travail très très soigner, que dire, bravo.

Grand merci à vous, les copains, pour votre soutien et vos commentaires très encourageants!

4CVdd, moi aussi je rigole bien, et souvent, à te lire, merci de ton humour! T'as raison, en plus, parce que de l'autre côté, ben... c'est bien à l'envers!
En effet, en ce temps là, les boulons de roues de droite avaient un filetage ""à droite", et ceux de gauche, ils étaient "à gauche", pour éviter sans doute tout risque de desserrage! Et le montage des freins, s'il est le même, c'est aussi dans l'autre sens!

Quant aux pièces neuves achetées à prix d'or chez le Pigeot du coin, c'est vrai que quand je regarde mes photos après coup, ça donne bien cette idée...
Du coup, j'ai l'impression parfois d'en faire trop, et de vouloir restaurer "mieux qu'à l'origine", alors que mon idée première était d'abord de tout fiabiliser le plus possible (pour pouvoir enfin faire de grandes balades en sécurité), en allant nettoyer dans les moindres recoins et vérifiant tous les jeux, et jusqu'à la moindre vis ou rondelle, à tel point que maintenant presque toutes les pièces montées à l'usine me seront passées entre les mains!

Par contre, je cherche à ce que le plus possible l'apparence de cette voiture reste "dans son jus", et tout ce qui a été remis en état "sous ses jupes" l'a été parfois "à la brosse à dents", pour ne rien rayer et ne laisser aucune trace, afin qu'avec la patine qui s'y réinstallera, tout ça conserve son aspect d'origine. Et la remise en peinture des pièces, qui a été faite dans le respect de l'origine, sans barbouillage des écrous, rondelles, joints et pièces non peintes, a été faite surtout pour supprimer les traces de rouilles et éviter sa réapparition.

Voilà le pourquoi de tout ça, alors... dites-moi ce que vous en pensez, et si à votre avis je vais trop loin...?

Bonjour Jean-Marc du Rhône,
pour ma part tu fais ce que j'aurai fait également .
Si c'est juste remplacer les silent-blocs et laisser la rouille
je ne vois pas l'intérêt alors autant ne rien faire et attendre
la casse et réparer.
Laisser la patine de la caisse me semble plus opportun; c'est elle
qu'on voit en premier avec son intérieur.
Fiabiliser la mécanique te permettra de profiter de la belle sans crainte
de la panne.
Bon! de nouvelles photos....c'est pour quand?
Salutations.
Gérard.

Ben ouais, c'est un ch'ti problème !

On démonte pour fiabiliser, on change les joints et pièces d'usure et on garde et rénove tout ce qu'on peut garder d'ancien ....

Mais chez le Ch'ti, faut qu'c'est prop' !

Alors le Ch'ti y peut pas s'empêcher de r'met un coup d'pinceau !

Comme je te comprends.

Sur ma 4CV 54 c'est ce que j'avais fait, vue de dessous tout était refait (trains roulants, moteur, caisse etc ..) et nickel.
Vu de dehors, la carrosserie dans son beau jus avait gardé les traces de son histoire.

C'est pas fréquent de faire comme ça et ç chaque fois que je l'amenais au CT ça étonnait les contrôleurs.
En arrivant, ils froncent les sourcils en se demandant quoi (Jean Marc va comprendre) et quand ils passent en dessous ils ont la banane 

C'est vraiment très beau !
Tellement beau que j'hésiterais à salir tout ce beau boulot rien qu'avec avec la poussière de la route

Une fois que ce sera terminé, tu vas t'ennuyer  je déconne

Magnifique, je n'oserais même pas la sortir pour ne pas la salir

Salut les copains!
Voilà des nouvelles du chantier!

Alors, après avoir déposé tout le train avant gauche, cette fois, avec sa barre de torsion et ses triangles, et comme dit 4CVdd, tout à l'envers, y compris les boulons de roues en "pas à gauche",  j'ai aussi ôté les pattes de fixation du pare-chocs avant et les deux suspensions du moteur, et voilà ce que ça donne, bien "cra-cra":



La partie avant du châssis étant enfin entièrement déshabillée, je peux attaquer son nettoyage, et faut dire, là encore, que y'a du taf...









Entre parenthèses, tout ce travail m'a permis de me rendre compte que sous ses "jupes", ma belle avait encore de l'allure, ayant gardé sa teinte "antirouille" de sa sortie d'usine, comme on le voit sur la photo ci-dessus... Y'a même encore une bonne part de la peinture d'origine sous ses ailes, à part la trace laissée par les projections de gravillons et de terre, les routes des années 1930/40 n'étant pas encore goudronnées!

Bon... je me mets au travail... grattage de la terre graisseuse, premier nettoyage au dégraissant, puis passage de la polisseuse... ça m'a pris 2 jours entiers, et le soir j'avais l'impression de sortir de la mine tellement j'étais noir partout... de crasse, hein!  Allez pas imaginer que j'étais noir d'avoir picolé, bande de mauvaises graines!
...Quoique... si vous m'offrez de partager une bonne mousse, j'suis pas contre!  
Pour finir, un dernier coup de dégraissant, puis de nettoyant freins (très efficace, ce produit, pour enlever les derniers restes huileux!).
Je nettoie aussi en profondeur les axes des triangles supérieur et inférieur et leurs douilles en bronze, afin lors du remontage de pouvoir les remplir de graisse toute neuve!

Et là, je me pose une question: Comment ça se faisse ( ) que toute la graisse se "barrait" de partout comme ça??? Parce que faut dire que le châssis en était particulièrement tartiné, pour une voiture ayant si peu de kilomètres!
Alors je vais fouiller dans les vieilles revues techniques, et m'aperçois que toutes les bagues en bronze, tant sur les pivots de roue que sur les axes de triangles, supérieurs et inférieurs, étaient à l'origine protégées par des bagues extérieures en caoutchouc... qui en 83 ans avaient du finir par lâcher et disparaître depuis fort longtemps!!!

Pour avoir vu plusieurs autres voitures restaurées de cette série, je n'avais jamais rien vu de pareil, fort peu de restaurateurs doivent savoir qu'elle existent, et comme elles sont extérieures et soumises en permanence aux mouvements de la direction, elles doivent lâcher très vite!
Comme quoi, il est particulièrement utile, quand on peut les trouver, de fouiller dans les documents d'époque, éclatés de montage et nomenclatures détaillées des pièces, on y trouve parfois des surprises inattendues et fort utiles! Je vous montrerai, à toutes fins utiles, où elles s'installent, lors du remontage.

Du coup, j'ai à nouveau fait appel à cette super entreprise de fabrication en 3D, qui m'avait fort bien et très gentiment refabriqué les bagues caoutchouc de mon boîtier de direction, pour lui faire refabriquer à l'identique toute une série de bagues de pivots et d'axes de triangles...
J'avais heureusement des cotes très précises grâce à ma nomenclature Peugeot de 1938
Et voilà le travail, reçu 1 semaine plus tard... Une fabrication parfaite, comme la première fois...



Merci à l'Entreprise Awv3D, et en particulier à Monsieur Willy Valleray pour sa disponibilité sympathique!

Grâce à ces bagues refabriquées, je ne devrais plus avoir trop de fuites de graisse, ça sera plus agréable de conserver un châssis plus propre, et pour répondre à tous ceux qui me disent que je n'oserai plus rouler de peur de salir mon travail, je dirai que le plus important pour moi est de pouvoir enfin rouler, et rouler encore, en toute sécurité, ce qui lui permettra en quelques mois de retrouver une belle patine et de cacher un peu l'aspect "trop neuf" de tout ça!

Après un dernier nettoyage final, voilà ce que donne le châssis, qui a franchement changé d'allure (bon, pour les pinailleurs, c'est vrai, on voit bien qu' il reste quelques bricoles à fignoler, je m'en suis rendu compte sur les photos, en étant dessous je travaillais à contre-jour, du coup j'y ai redonné un ou deux petits coups! )







Voilà, tout est prêt, il ne me reste plus qu'à masquer les bagues en bronze pour ne pas les peindre, puis à appliquer couches d'apprêt, ponçage fin et peinture finale sur le châssis.
Ensuite, je vais retourner nettoyer les pièces du côté gauche que j'ai démontées "à la fraîche" dans mon atelier, parce que dehors, avec 31°, je perdais 1 kilo par jour rien qu'en transpirant! C'est ma femme qui va être contente, j'vais perdre un peu d'mon "p'tit bidon"!

Allez, les gars, c'est tout pour aujourd'hui, et comme on disait dans l'temps... la suite au prochain numéro!

Quel superbe boulot Jean Marc !

Le gras, c'est cracra, mais ça protège de la rouille.
Ok le CT n'aime pas, j'ai été obligé de laver le bas moteur de l'Espace et le bas de compartiment moteur pour avoir le feu vert, mais n'empêche que ça protège de la rouille.
Dans le temps, les garagistes pulvérisaient de l'huile de vidange sur les soubassements, la Traction du paternel avait eu droit au traitement.
On va dire que c'est pas beau de mettre du gras sur la route, que ça pollue, mais ce que j'ai vécu comme gras sur la route c'est le trop plein de gasoil balancé au premier rond point par les fadas qui remplissent le réservoir à fond, et quand on part à la dérive sur route sèche .... on a les mains moites

Les peintures utilisées chez Peugeot avant guerre, ça c'était de la qualité !!!
Sur tes tambours de freins, il y avait encore de la peinture d'origine et ça chauffe les tambours !

J'apprends qu'on peut faire refabriquer des pièces en caoutchouc en 3D comme tes bagues. C'est bon à savoir  

Jean Marc du Rhône a écrit:Bon... je me mets au travail... grattage de la terre graisseuse, premier nettoyage au dégraissant, puis passage de la polisseuse... ça m'a pris 2 jours entiers, et le soir j'avais l'impression de sortir de la mine tellement j'étais noir partout... de crasse, hein! Razz  Allez pas imaginer que j'étais noir d'avoir picolé, bande de mauvaises graines!

Je sais que les madames, elles n'aiment pas voir le monsieur tèter pas un biberon, mais une boutanche  Je connais
Perso, je te donne l'autorisation d'arroser ton super boulot Et chuuuuut pas un mot à Madame

Comme on dit en Picardie : à la r'voyure

Jean-Marc du Rhône,
t'es un fignoleur de l'extrême mais je dois dire
pour mon plus grand plaisir.
Ça c'"est du taf!
Gérard.

Merci, les copains, ça me donne du courage!
Il va falloir qu'on arrive à se rencontrer, un de ces jours... Marc02, Gérard54, Dalton et les autres!
Pour 4CVdd, on l'a fait au printemps, c'était génial, et... on le refera!