Gazo décembre 2023

Tout frais, il vient d'arriver dans la boite à lettres



Au programme : Traction 15 6 D familiale, MG Magnette, Autobianchi Primula, Volvo 240 break et étonnante Leyland P76 et P82 australienne.
Une brochette de Ford et côté technique, on attaque l'injection.
Encore un que je vais savourer

Oui reçu aussi. Et déjà bien lu.
Ah cette 15/6

Tiens, on peut gagner une journée de mécanique sur le stand atelier de Gazo à Rtromobil !

Ca doit être sympa ça !

4CVdd a écrit:Tiens, on peut gagner une journée de mécanique sur le stand atelier de Gazo à Rtromobil !

Ca doit être sympa ça !

c'est pour la remise en route d'une Fiat 500 en vu de son passage au CT pour justement reprendre la route


j'ai déjà fait sur le même modèle arrêté 11 ans suite a accident , c'est simple comme auto

J'en ai une aussi. 16.000Km seulement. Avec ses pneus d'usine et de l'air italien des années 60 dedans ! (qui veut le sniffer ?)

Salut .

On est le 28 , toujours pas en kiosque !! C'est voulu pour pousser à s'abonner ? Ou pour ne plus le lire

T'as demandé à ton buraliste s'il allait en avoir ?
Vue que c'est l'IA qui décide des livraisons maintenant

Yepp

Oui demandé , elle m'a répondu que ça arrivait de plus en plus tard .
C'est le truc idéal pour se tourner vers autre chose : celui du mois dernier est lu depuis des lustres , y compris le spécial 50 sportives .
Je cherche de la lecture , ben je prends ce qui me tombe sous la main , au risque de devenir accroc et d'oublier Gazo .

C'est pour ça que je prends aussi Autorétro, il parait le 15 du mois et j'aime bien aussi, c'est différent sans être du copié-collé de ce qu'on trouve sur le net comme d'autres parutions que j'ai déjà mentionnées.
Et là j'ai pas fini de le lire donc ça permet d'attendre.
Bon, je sais que ça se fait pas de parler de revues concurrentes, mais là c'est une question de santé mentale pour Dalton

Concernant le délai, je crois me souvenir que Gazo avait déjà répondu à cette question.
C'est qu'en fait le délai d'acheminement n'est pas de leur fait mais de celui de la distribution monopolistique ou un truc du genre qui n'en fait qu'à sa tête.
J'ai bon ?

Re . M’en tamponne le baigneur de l’état d’âme de la distribution , si ça part en couilles pour Gazo , fallait choisir les boîtes collaboratrices , sorry 🤬.

Salut !

Dalton a écrit:Re . M’en tamponne le baigneur de l’état d’âme de la distribution , si ça part en couilles pour Gazo , fallait choisir les boîtes collaboratrices , sorry 🤬.

Hélas, il n'y a pas de choix, à part créer son propre réseau de distribution, ça doit coûter plus qu'un rein.
Là où j'achetais la presse à 6 km de la maison, la patronne a préféré tout arrêter, ça lui coûtait plus cher que ça rapportait à cause de tout un tas de publications qu'elle n'avait jamais demandé, ça elle en recevait de gros paquets qui ne se vendaient pas.
Les clients demandaient les quotidiens nationaux comme Le Monde, Le Figaro, impossible, alors qu'il y avait le Parigot et dans le régional, L'Union, spécialistes des chiens écrasés  

Pour trouver le Canard Enchainé, il ne fallait pas traîner, le mercredi après midi les 3 exemplaires étaient partis.
X fois les précédents propriétaires en avaient réclamé bien plus, mais autant p.....r dans un violon.
Et malgré le monopole, Prestalis, le successeur des NMPP a réussi à couler, comme son prédécesseur !!!
Bref, on subit

Le problème de la distribution de la presse n'est pas nouveau. On se heurte à un système hérité de l'après-guerre (la deuxième, ce qui ne nous rajeunit pas) qui fait supporter aux magazines le coût de distribution des quotidiens (je schématise mais bon, c'est quand même beaucoup ça le fond du problème)... Ça a fini par plomber les NMPP qui ont commencé, dans les années 90, à tailler dans les effectifs. S'en sont suivies des grèves assez sauvages et brutales menées par un syndicat qui défendait son pré-carré et les immenses avantages obtenus par ses salariés. Je me souviens avoir été, en 1995, chercher des invendus au dépôt, arriver à 11h pour s'entendre dire que c'était fermé alors que les horaires stipulaient qu'ils devaient servir jusqu'à 12h. Un gars m'a carrément dit : "reviens plus tard, nous on prend l'apéro à cette heure-là". J'avais compris le message. Les mois suivants, j'arrivais à 11h (je sais, je suis un peu c... sur les bords) avec une bouteille de Ricard et... j'étais servi, avec le sourire en plus et j'avais même droit à trinquer avec eux. Ce que je faisais, hypocrite que je suis. Franchement, je ne les ai pas plaints quand ils ont fini par faire couler leur boîte, parce que c'est aussi ce qui s'est passé. Les NMPP sont devenues Presstalis, ce n'était guère mieux. En face, les Messageries Lyonnaises de Presse ont peu à peu récupéré les magazines qui fuyaient Presstalis qui ne pouvait pas payer les éditeurs. Et aujourd'hui, c'est toujours le bordel avec des systèmes de péréquation pour ne léser personne, mais finalement léser tout le monde. Pour ne rien arranger, les éditeurs ne sont pas très futfuts non plus. Si, à la grande époque, ils faisaient appel à des services de réglages pour assurer la mise en place chez les marchands de journaux (on organisait même des concours avec de jolis lots pour motiver tout ce petit monde et ça marchait !), des services qui allaient sur place visiter les marchands, pousser les titres dont ils s'occupaient et faire un vrai travail de réglage, aujourd'hui, tout se fait sur ordinateur avec un joli algorithme (un gros tableur) qui fait le gros du boulot, à charge pour l'éditeur de moduler (ou pas et c'est souvent ou pas) les exemplaires mis en place distributeur par distributeur, lequel distributeur est censé faire la même chose point de vente par point de vente. En l'absence de service de réglage qui peut intervenir pour modifier la mise en place quasi automatique, on a souvent droit à du grand n'importe quoi. D'abord parce qu'il y a trop de titres à gérer, ensuite parce qu'il n'y a pas assez de personnes pour contrôler et enfin parce qu'au final l'éditeur ne cherche plus à gagner des parts de marché, mais à limiter les invendus. Pourquoi ? Parce que le calcul de sa rémunération se fait de la manière suivante : au prix facial par exemplaire, on enlève le coût de traitement, celui du transport, celui du retour des invendus (le poste le plus lourd), les taxes diverses et avariées... Plus tu as d'invendus, moins tu touches d'argent par exemplaire. Genre 35 %. Les comptables qui gèrent aujourd'hui la distribution de la presse ne regardent plus que ce chiffre et ils sont content de t'annoncer qu'ils sont à 42% de taux de rémunération. Oubliant de te dire qu'au lieu de vendre 40.000 exemplaires, tu n'en vends plus que 20.000. Magnifique façon de voir les choses. Et l'éditeur est content parce qu'il met moins d'exemplaires en place, donc il imprime moins, donc il diminue la facture de l'imprimeur et ses frais fixes. Des calculs pour rentabiliser un titre à court terme. On est loin de l'époque où, avec notre boîte de réglage, on augmentait régulièrement notre assiette de distribution pour aller au plus près du lecteur. On trouvait Gazoline quasiment dans chaque point de vente presse, dans les bars, partout où on pouvait le mettre. Et tant pis si on vendait un exemplaire tous les trois ou quatre mois et pas tous les mois. Aujourd'hui, avec les règles mises en place par Presstalis et les MLP, c'est interdit ! Si tu ne vends pas sur un point de vente trois mois consécutivement, tu ne peux plus mettre un seul exemplaire chez ce marchand. Si mes souvenirs sont bons, au début 2000, on était présents sur 32.000 points de vente (il y en avait, en tout, 34 ou 35.000). Aujourd'hui, on peut diviser ce chiffre par deux... Mais bon, c'est le monde moderne, géré par des tableaux Excel...

Dans quel beau monde nous allons finir par vivre lorsque l'IA aura fini le travail commencé par les ordis...

Le problème c'est pas l'ordi mais ceux qui s'en servent ... mal !

Bonjour Jean Jacques, content d'avoir de tes nouvelles

Là, on a droit à un vrai expert pour expliquer toute une grosse usine à gaz.

Jean-Jacques Dupuis a écrit:Aujourd'hui, avec les règles mises en place par Presstalis et les MLP, c'est interdit ! Si tu ne vends pas sur un point de vente trois mois consécutivement, tu ne peux plus mettre un seul exemplaire chez ce marchand. Si mes souvenirs sont bons, au début 2000, on était présents sur 32.000 points de vente (il y en avait, en tout, 34 ou 35.000). Aujourd'hui, on peut diviser ce chiffre par deux... Mais bon, c'est le monde moderne, géré par des tableaux Excel.

C'est hallucinant ! Pas de vente pendant 3 mois et zou, dégagé  
Logiquement, normalement, Presstais et le MLP sont faites pour faire vivre la presse papier, et se faire bien vivre avec leur commissions, et ils font le contraire !!!!! Bienvenue chez les Shadoks !!!

Toutefois, je vois des librairies et maisons de la presse qui prennent des initiatives et bousculent le système morbide qu'on veut leur imposer.
Le résultat est assez curieux et rassurant, quand je vois des mensuels sans publicité (auxquels je suis abonné) être mis en première ligne, devinez où ? Au Carrouf et au Leclerc à Château Thierry  

Moi, personnellement, je fais le service de réglage en mettant devant la pile ce que j'aime et en cachant derrière ce qui a beaucoup moins d'intérêt  
Vous savez ce qu'il vous reste à faire les amis  

Faut s'abonner ! ça arrive direct dans la boîte aux lettres et en plus avec un accès au format numérique si la boîte aux lettres a pris l'eau et que le magazine est illisible, je viens de renouveler mon abonnement pour encore 2 ans et ça tombe tous les mois sans même avoir à me déplacer, et je suis persuadé qu'avec l'abonnement le magazine ne s'en porte que mieux.

Rapière a écrit:Dans quel beau monde nous allons finir par vivre lorsque l'IA aura fini le travail commencé par les ordis...

Je vomis l'IA et je me prends une grosse giclée d'adrénaline quand des journaleux en parlent béatement à la radio, je ne regarde plus la propagande à la télé.
Ils ne se rendent pas compte que cette saloperie va les envoyer au chomedu

4CVdd a écrit:Le problème c'est pas l'ordi mais ceux qui s'en servent ... mal !

Pour moi, l'informatique est juste un outil comme une clé à pipe de 10 et surtout pas un mode de vie.
Je dis ça, mais je viens de passer une plombe à regarder mes messages
Personne n'est parfait

@ADELEANDRE
Je l'ai fait, en regrettant un peu de ne plus l'acheter chez la libraire, mais bon, je contribue à la pérennité de Gazo.

Oui c'est bien dommage pour le commerce local mais il faut se dire que certaines marchandises maintenant ne passeront plus que par des réseaux directs via le net, c'est comme ça, et ces commerces vont devoir s'adapter et trouver d'autres sources de revenus ...On ne peut pas blâmer les "fabricants", car les coûts à supporter sont beaucoup plus faibles avec une meilleure maîtrise des processus du fait de la réduction d'intermédiaires, on ne peut pas blâmer les acheteurs car c'est tellement pratique et bien souvent moins cher, c'est juste l'évolution des méthodes de consommation auxquelles, à tord ou à raison, on doit s'adapter.

Un abonnement permet à la revue d'être rassurée sur une partie de ses ventes et vous ne vous déplacez plus mais qui pense au buralistes ?
Quelques chômeur de plus à court terme et quelque magasin de fermé en plus...
Bonne soirée

Salut .

Merci J-Jacques pour tes explications .
Par contre ce qui m'interroge , un mois Gazo est là le 20 / 22 et le mois d'après c'est une éternité plus tard ; ça me fait chier suer pour ma kiosquière , mais je vais devoir regarder du côté de l'abonnement .
Si vous cherchez un cadeau de Noël pour moi

ADELEANDRE a écrit:Faut s'abonner ! ça arrive direct dans la boîte aux lettres et en plus avec un accès au format numérique si la boîte aux lettres a pris l'eau et que le magazine est illisible, je viens de renouveler mon abonnement pour encore 2 ans et ça tombe tous les mois sans même avoir à me déplacer, et je suis persuadé qu'avec l'abonnement le magazine ne s'en porte que mieux.

non c'est réducteur

j'ai commencé en 1992 en allant a la presse tout les jeudi pour acheter LVA ,puis je feuilletais les autres magazines auto , que j'achetais si les articles me plaisaient , de ce fait j'ai connu d'autres revues pour finir par le Gazoline ; et lors de mon passage en région parisienne ,passer aux réunions Gazoline et finir abonné ....et ne garder que ce magazine ...

ne plus passer par les librairies ou presses c'est aussi voir disparaitre la diversité !.... on le vois dans l'alimentaire....

fabr1130 a écrit:

ADELEANDRE a écrit:Faut s'abonner ! ça arrive direct dans la boîte aux lettres et en plus avec un accès au format numérique si la boîte aux lettres a pris l'eau et que le magazine est illisible, je viens de renouveler mon abonnement pour encore 2 ans et ça tombe tous les mois sans même avoir à me déplacer, et je suis persuadé qu'avec l'abonnement le magazine ne s'en porte que mieux.

non c'est réducteur

j'ai commencé en 1992 en allant a la presse tout les jeudi pour acheter LVA ,puis je feuilletais les autres magazines auto , que j'achetais si les articles me plaisaient , de ce fait j'ai connu d'autres revues pour finir par le Gazoline ; et lors de mon passage en région parisienne ,passer aux réunions Gazoline et finir abonné ....et ne garder que ce magazine ...

ne plus passer par les librairies ou presses c'est aussi voir disparaitre la diversité !.... on le vois dans l'alimentaire....

C'est le monde qui évolue, tout comme les bistrots qui y ont disparus dans les campagnes, les magasins de fringues qui sont en train de tomber, ta bouffe que tu vas chercher dans des boites sur des parkings, et tant d'autre encore ... je dis pas que c'est bien loin de là mais on ne peut pas y faire grand chose tant que la majorité y adhère, comme disait Coluche, il suffirait qu'on arrête d'acheter (comme ça) pour plus que ça se vende (comme ça) ...

[quote="marc02"]

Rapière a écrit:Ils ne se rendent pas compte que cette saloperie va les envoyer au chomedu

Et alors ?
Il est contraire à la dignité de demander à un homme (voire même un animal) de faire le travail qu'une machine peut réaliser.
As-tu envie de construire une autoroute à la bêche et à la pioche, juste parce qu'une pelleteuse nuirait à l'emploi ? De refuser les grues, les ascenseurs. De promouvoir les règles à calcul et bannir les calculatrices. De payer des copistes plutôt que des photocopieuses, au nom de l'emploi !!
etc

Le gros inconvénient de l'iA est la fin de la créativité, de l'innovation. Le vase clos jusqu'à l'asphyxie.

RétroLoc' a écrit: As-tu envie de construire une autoroute à la bêche et à la pioche, juste parce qu'une pelleteuse nuirait à l'emploi ? De refuser les grues, les ascenseurs. De promouvoir les règles à calcul et bannir les calculatrices. De payer des copistes plutôt que des photocopieuses, au nom de l'emploi !!

Salut .

Mauvais exemples , parce que derrière tes exemples , y'a d'autres boulots : la recherche , la fabrication , la livraison , l'entretien . La fermeture d'un petit magasin de campagne , c'est des emplois perdus à jamais et ce n'est pas la grande surface qui va créer autant d'emplois que ceux supprimés .