Dans une grange et sous les ronces

J'aurais préféré vous montrer une belle ancienne restaurée, pour bien commencer l'année, mais sur les sentiers de randonnées, on n'en rencontre pas énormément.
Mes découvertes du 1er janvier : une 104 dans une vieille grange faisant partie d'une magnifique ferme en ruines :





et l'autre sous un roncier. Passant de temps en temps sur ce chemin, je ne l'avais pas remarqué (au printemps ou en été, la végétation est dense) : surprise.
Il devrait exister une association de sauvegarde des véhicules abandonnés !
C'est un fourgon Citroën, on voit les chevrons sur le capot en avançant un peu dans le roncier :

Bonsoir Valeria

Belles trouvailles
Elle a l'air complète, n'a pas reçu de poutre et de tuiles, ce qui est plus simple à retaper, elle semble sauvable.
Il faut trouver le propriétaire pour savoir son prix, en espérant qu'il n'a pas lu d'articles sur les voitures sorties de grange vendues à un prix farfelu.
En plus, le propriétaire ne doit pas avoir enterré la carte grise !

A part les clubs qui savent restaurer, je ne connais pas d'association genre SPVV, Société Protectrice des Vieilles Voitures.
Nos anciennes suscitent l'admiration d'une partie de la population et le rejet de tas d'autres qui les considèrent comme un vieux tas de ferraille polluant.
Ils n'ont jamais ouvert Gazoline !!

Tes photos m'ont rappelé une trouvaille en Creuse, dans un hameau qui s'appelle Villechenour, tellement paumé que le GPS ne connaissait pas.
C'est un Renault qui sert de débarras






On dirait que c'était le camion d'un épicier ambulant.
Le pont arrière doit continuer à servir sur une remorque fabrication maison.

Dommage que la petite 104 n'est pas une ... 2 CV... !

Superbe ce camion, il me rappelle les marchands ambulants qui passaient encore dans les villages où j'allais en vacances étant enfant. C'était magique, pour moi. J'aiu toujours la nostalgie de ces camions de commerçants qui sillonnaient les campagnes.
Comment peut-on les laisser dans un tel état, c'est un patrimoine !!!

C'est vrai que la rando est propice à ses découvertes impromptues.

Je ne pense pas souvent à les prendre en photo.
Cette DS près de chez moi il y a quelques années, il faudrait que j'aille voir si elle y est toujours.


J'ai un copain chasseur qui en découvre souvent, que ce sois en pleine nature ou au fond d'une cour.
Quand il tombe sur une qui l'intéresse il cherche le proprio et souvent il trouve.
Bizarrement ils sont rarement vendeurs

Bonjour

Valeria, oh que oui c'est dommage que ce ne soit pas une 2 CV ! Tout est disponible pour restaurer.
Pour une 104, c'est un peu moins facile, mais comme celle là a l'air d'avoir une carrosserie potable, pour les freins, les pièces du moteur, ça se trouve.

Je me souviens aussi des commerçants qui passaient dans les villages, y compris dans mon hameau quand nous sommes arrivés, il y a 42 ans.
Il y avait le boulanger super sympa qui faisait du bon pain et de la bonne pâtisserie, qui arrivait au volant de son J7 en klaxonnant, s'arrêtait dans la cour de la ferme et savait attendre les clients avec un mot gentil pour tout le monde.
Un matin où tous les voisins étaient en train de bêcher dans un froid de canard, il a demandé au fils de la ferme de sortir des verres, il a ouvert une bouteille de blanc et nous avons ..... vidé la bouteille
Il y avait aussi le boucher, le poissonnier  dans une Estafette mûre et un épicier qui passaient.
C'est bien fini hélas pour le petit commerce.
Il nous reste tout de même un épicier dans le bourg qui a ouvert il y a 5 ans à l'initiative de la commune.

Jacques, la DS est bien assaisonnée aux "fines herbes"
C'est curieux que les propriétaires ne sont pas vendeurs !

Dans les campagnes, quand une voiture avait vécu, c'est souvent qu'elles étaient laissées dans un coin, des fois pour servir de rangement, plutôt que l'amener à la ferraille à Pétaouchnok. Faut dire que Pétaouchnok, c'est pas la porte d'à côté.
C'est devenu rare.

Ah oui, on reconnaît bien la silhouette de la DS mais dans quel état !
Etonnant en effet que les propriétaires préfèrent les conserver derrière une haie ou un roncier... et qu'ils vous regardent comme si vous leur demandiez la lune enrobée de papier à fils d'or !

4CVdd a écrit:C'est vrai que la rando est propice à ses découvertes impromptues.

Je ne pense pas souvent à les prendre en photo.
Cette DS près de chez moi il y a quelques années, il faudrait que j'aille voir si elle y est toujours.


J'ai un copain chasseur qui en découvre souvent, que ce sois en pleine nature ou au fond d'une cour.
Quand il tombe sur une qui l'intéresse il cherche le proprio et souvent il trouve.
Bizarrement ils sont rarement vendeurs

Etant toujours attirée par les ruines et la "ferraille", je prends souvent des photos. Celles-ci, c'était du vite fait avec le portable.
Mais les "épaves" sont pour moi des traces, elles génèrent des souvenirs, une époque, des histoires... et je leur trouve un certain charme
Que d'anecdotes, Marc, sur ces commerçants au camion ! Petite, je courais au 1er coup de klaxon, mais on avait le temps de préparer la liste et le porte-monnaie, on les entendait arriver de loin.
Avec un épicier dans le bourg, on échappe peut-être au supermarché et aux caisses automatiques (un jour on demandera aux clients de remplir eux-mêmes les rayons et de laver par terre... Désolée, je m'éloigne du sujet de nos voitures !).

marc02 a écrit:Bonjour

Valeria, oh que oui c'est dommage que ce ne soit pas une 2 CV ! Tout est disponible pour restaurer.
Pour une 104, c'est un peu moins facile, mais comme celle là a l'air d'avoir une carrosserie potable, pour les freins, les pièces du moteur, ça se trouve.

Je me souviens aussi des commerçants qui passaient dans les villages, y compris dans mon hameau quand nous sommes arrivés, il y a 42 ans.
Il y avait le boulanger super sympa qui faisait du bon pain et de la bonne pâtisserie, qui arrivait au volant de son J7 en klaxonnant, s'arrêtait dans la cour de la ferme et savait attendre les clients avec un mot gentil pour tout le monde.
Un matin où tous les voisins étaient en train de bêcher dans un froid de canard, il a demandé au fils de la ferme de sortir des verres, il a ouvert une bouteille de blanc et nous avons ..... vidé la bouteille
Il y avait aussi le boucher, le poissonnier  dans une Estafette mûre et un épicier qui passaient.
C'est bien fini hélas pour le petit commerce.
Il nous reste tout de même un épicier dans le bourg qui a ouvert il y a 5 ans à l'initiative de la commune.

Jacques, la DS est bien assaisonnée aux "fines herbes"
C'est curieux que les propriétaires ne sont pas vendeurs !

Dans les campagnes, quand une voiture avait vécu, c'est souvent qu'elles étaient laissées dans un coin, des fois pour servir de rangement, plutôt que l'amener à la ferraille à Pétaouchnok. Faut dire que Pétaouchnok, c'est pas la porte d'à côté.
C'est devenu rare.

Les épaves ont souvent une histoire, mais les propriétaires n'étaient pas des mordus, comme les membres du forum
Des fois, c'est l'appareil photo qui manque et si c'est loin de la maison, on loupe la photo souvenir.

Passant souvent sur la même route entre la maison et Bellac, j'ai repéré d'anciens garages ou des garages de villages et à chaque voyage, je regarde si ça a changé.
Quand ça change, hélas, c'est qu'il y a moins de voitures vénérables ou pire, plus rien
Au Blanc, dans l'Indre, dans un ancien garage j'avais flashé sur une CX grise très potable et en 2023, plus de CX. J'espère au moins qu'elle n'est pas partie à la ferraille.

A Bersac sur Rivallier en Creuse, je me souviens du garage de la gare qui ne proposait que des merveilles et la dernière fois, énorme déception, plus rien, c'est fermé.

Quand mon père a acheté la première voiture de la famille, une Rosalie de 1937, le long de la route à Oncy sur Ecole dans l'Essonne, il y avait une casse avec principalement des voitures à caisse carrée des années 20 et 30.
Cri du cœur : "Ah ! Je me plairais là !"
Il faut croire que c'est dans les gènes

Les commerçants qui passaient dans les villages savaient faire de patience, ils attendaient les clientes le plus souvent et c'était un endroit d'échange des dernières nouvelles du coin
Quand le boulanger a vendu, son remplaçant ne filait qu'un coup de klaxon et hop, première, je me casse.
Il a osé attaquer l'ancien boulanger qui lui aurait fait une mauvaise réputation !!!! Comme disait Audiard : "les c..s ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait".

Parler de l'épicier du village, ça s'éloigne un peu des voitures, c'est aussi une réflexion sur notre société d'hyper consommation.
Faut aller vite, toujours plus vite, changer, balancer à la poubelle.
Comme disait Raymond Devos : "ils courent tous à leur perte".
Autour de moi, je vois les voisins changer de bagnole à une cadence folle et ..... pleurer sur le bazar électronique.
Avec ma "jeune" 205 de 30 ans, je passe pour un hurluberlu, mais je m'en fiche, quand je vois les sourires quand je croise une bagnole récente

J'adore ces découvertes au coin d'une rue, d'un bois...