Peugeot 202 de 1938 (Première série)
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Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
manifaïïque!!
carman- Messages : 791
Date d'inscription : 28/11/2017
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Localisation : belgique
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
Admiratif, vivement a voir le remontage et la video moteur qui ronronne.
espace51- Messages : 1225
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Localisation : Marne 51150
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
Démonter et ne rien trouver à améliorer, juste à nettoyer, est une satisfaction particulière.
A l'inverse, je pense à une de mes autos, sur laquelle jamais encore je n'ai démonté un organe sans voir la trace d'une intervention antérieure. Pas forcément dans les règles de l'art d'ailleurs...
A l'inverse, je pense à une de mes autos, sur laquelle jamais encore je n'ai démonté un organe sans voir la trace d'une intervention antérieure. Pas forcément dans les règles de l'art d'ailleurs...
RétroLoc'- Messages : 1305
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Localisation : Nièvre
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
Bonsoir
Je suis dans le même club et je me pose la même question !
Outre les crétins qui se shootaient avec, il y a un risque d'intoxication à s'en servir sans être à l'air libre ou sans ventilation et en plus dans une pièce éclairée par un néon. C'est un copain plombier qui m'avait averti : surtout pas !
J'ai donné en nettoyant en catimimi une cravate qui avait été "décorée" à midi avant que la patronne voit ça.
Je me suis senti bizarre, je suis sorti de l'atelier et il y avait une odeur étrange ... peut être celle de l'ait normal
La cravate suivante a été nettoyée dehors
Le trichlo a un gros avantage : pour y foutre le feu, il faut le vouloir et pas de risques d'explosion.
Le plus fabuleux, ce qui le remplace, l'acétone, on en trouve dans les rayons des supermarchés et ça, non seulement ça explose, ça crame, mais en plus ça intoxique !
Du trichlo, on en trouve en vente limitée, pas question de ramener le jerrycan de 20 l, en montrant ses papiers en Suisse.
Un cousin qui vit dans le Jura n'oublie pas d'en ramener quand il va voir sa frangine qui vit en Suisse, et n'oublie pas de demander à son frère d'en ramener quant il va en Suisse.
Un chose qui a été interdite et qui était bien pratique : l'éther.
Bien pratique pour nettoyer les gros bobos quand on s'était fait une méchante coupure les mains pleines de cambouis et avec du cambouis dans la plaie.
Un coton avec de l'éther, ça dégraisse le cambouis, ça anesthésie la plaie qu'on peut bien désinfecter à l'alcool à 90 (encore un truc interdit), une poupée et hop retour à l'atelier.
Jean Marc du Rhône a écrit:Et là, je me pose une question: Quel est le bobo qui a eu l'idée de nous supprimer notre bon vieux "Trichlo", si efficace, et nous oblige depuis à galérer dans le gras et le cambouis???
Bon, j'sais ben, vous allez m'dire "c'est dangereux, et y'a des crétins qui se shootent avec!"...
Mais alors pourquoi ne pas faire comme il y a quelques années, genre tu vas chez le "Castor", et ont te demande ton identité par sécurité, avec une quantité limitée?
Je suis dans le même club et je me pose la même question !
Outre les crétins qui se shootaient avec, il y a un risque d'intoxication à s'en servir sans être à l'air libre ou sans ventilation et en plus dans une pièce éclairée par un néon. C'est un copain plombier qui m'avait averti : surtout pas !
J'ai donné en nettoyant en catimimi une cravate qui avait été "décorée" à midi avant que la patronne voit ça.
Je me suis senti bizarre, je suis sorti de l'atelier et il y avait une odeur étrange ... peut être celle de l'ait normal
La cravate suivante a été nettoyée dehors
Le trichlo a un gros avantage : pour y foutre le feu, il faut le vouloir et pas de risques d'explosion.
Le plus fabuleux, ce qui le remplace, l'acétone, on en trouve dans les rayons des supermarchés et ça, non seulement ça explose, ça crame, mais en plus ça intoxique !
Du trichlo, on en trouve en vente limitée, pas question de ramener le jerrycan de 20 l, en montrant ses papiers en Suisse.
Un cousin qui vit dans le Jura n'oublie pas d'en ramener quand il va voir sa frangine qui vit en Suisse, et n'oublie pas de demander à son frère d'en ramener quant il va en Suisse.
Un chose qui a été interdite et qui était bien pratique : l'éther.
Bien pratique pour nettoyer les gros bobos quand on s'était fait une méchante coupure les mains pleines de cambouis et avec du cambouis dans la plaie.
Un coton avec de l'éther, ça dégraisse le cambouis, ça anesthésie la plaie qu'on peut bien désinfecter à l'alcool à 90 (encore un truc interdit), une poupée et hop retour à l'atelier.
marc02- Messages : 1258
Date d'inscription : 07/11/2016
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Localisation : Gandelu Aisne
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
marc02 a écrit:Bien pratique pour nettoyer les gros bobos quand on s'était fait une méchante coupure les mains pleines de cambouis et avec du cambouis dans la plaie.
Un coton avec de l'éther, ça dégraisse le cambouis, ça anesthésie la plaie qu'on peut bien désinfecter à l'alcool à 90 (encore un truc interdit), une poupée et hop retour à l'atelier.
Ah bon ? Dans mes plus vieux souvenirs l'éther de l'armoire à pharmacie servait à démarrers le diesels ramollos des compressions !
Dans une petite bouteille bleu foncé...
RétroLoc'- Messages : 1305
Date d'inscription : 01/04/2020
Localisation : Nièvre
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
L'éther est un désinfectant ainsi qu'un des premiers anesthésiants; après cette saloperie de star-pilote contient de l'éther pour achever les moteurs fatigués...
L'éther sert aussi pour enlever les tiques...
L'éther sert aussi pour enlever les tiques...
Rapière- Messages : 554
Date d'inscription : 11/11/2016
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Localisation : Gers
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
@RétroLoc'
Ça a aussi remplacé l'essence en 1968 mélangé avec de l'essence de thérébentine, de l'alcool à brûler, du white spirit etc...
Vu dans une Versailles qui avait bien mis 4 mn à ne plus faire d'auto allumage
J'en connais qui ont mis ça pour un moteur de Flandria ......... cylindre pété en 2 morceaux, le gâchis !
Je me souviens des petites bouteilles bleues, j'en ai acheté chez le pharmacien et il n'avait pas demandé ma carte d'identité, bien trop gamin pour en avoir une Une autre époque !
@Rapière
Pourtant le moteur de ma tondeuse Honda avec ACT allumage électronique, siouplait adore, ..... euh c'est plutôt moi.
Marre de tirer sur le lanceur avec "easy start" (tu parles Charles) qui se fout de ma tronche !
De quoi ? Ça zigouille les tiques !! et c'est interdit !
Au pilori le salopard responsable de l'explosion de la maladie de Lyme !!!!
Il y a des coups de pied quelque part qui se perdent !!
Ça a aussi remplacé l'essence en 1968 mélangé avec de l'essence de thérébentine, de l'alcool à brûler, du white spirit etc...
Vu dans une Versailles qui avait bien mis 4 mn à ne plus faire d'auto allumage
J'en connais qui ont mis ça pour un moteur de Flandria ......... cylindre pété en 2 morceaux, le gâchis !
Je me souviens des petites bouteilles bleues, j'en ai acheté chez le pharmacien et il n'avait pas demandé ma carte d'identité, bien trop gamin pour en avoir une Une autre époque !
@Rapière
Pourtant le moteur de ma tondeuse Honda avec ACT allumage électronique, siouplait adore, ..... euh c'est plutôt moi.
Marre de tirer sur le lanceur avec "easy start" (tu parles Charles) qui se fout de ma tronche !
De quoi ? Ça zigouille les tiques !! et c'est interdit !
Au pilori le salopard responsable de l'explosion de la maladie de Lyme !!!!
Il y a des coups de pied quelque part qui se perdent !!
marc02- Messages : 1258
Date d'inscription : 07/11/2016
Age : 74
Localisation : Gandelu Aisne
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
Salut les copains!
Bon... me voilà de retour pour vous raconter la suite des aventures de mon moteur de 202!
Après démontage intégral du bas-moteur, le nettoyage en profondeur pièce par pièc, continue, et je suis HEU-REUX! , parce que je commence enfin à apercevoir le bout du tunnel, avant le remontage!
Voilà encore quelque pièces nettoyées, polies, repeintes pour certaines après mise en apprêt, toutes les cotes sont vérifiées, les traces d'usure cherchées partout, tout ça semble jusqu'ici en parfait état, sauf... on verra plus bas!
Et... v'là l'travail:
Mais en allant plus loin dans les vérifications, la seule chose qui semble avoir pris un peu d'usure, donc de jeu, c'est la chaîne de distribution, qui pourtant, après nettoyage, me semblait parfaite (voir sur la photo ci-dessus). Pourtant, lors de son démontage, souvenez-vous, il m'avait semblé que son "battement" dépassait un peu les limites sur le côté non en tension...
Finalement, après un profond nettoyage intérieur et extérieur du carter de distribution, voilà ce que j'ai constaté:
Du côté extérieur tout paraissait normal, par contre, à l'intérieur, le battement de la chaîne a laissé une trace assez profonde... que je vais faire recharger par mon soudeur, histoire de sécuriser, et puis je vais devoir changer la chaîne!
Voilà le carter côté extérieur:
... et intérieur. La trace est bien profonde, et risquerait à terme de provoquer des suintements d'huile!
Avant de pouvoir commencer enfin le remontage du moteur, il me reste le plus gros morceau à nettoyer: la partie supérieure du bas-moteur (très sale.. beurk! ), et encore quelques boulons, écrous et rondelles.
Le plus rasoir va être de nettoyer l'intérieur du bloc entre les chemises, côté refroidissement.
Ensuite je passerai sur l'extérieur du bloc une couche d'apprêt et 3 couches de peinture haute température noire, comme à l'origine, puis il ne me restera plus qu'à nettoyer à fond à la soufflette les moindres recoins et passages d'huile, mais ça, c'est une autre histoire... que je vous raconterai la prochaine fois!
A bientôt, et... d'avance merci pour vos commentaires et encouragements, ça me motive!
Bon... me voilà de retour pour vous raconter la suite des aventures de mon moteur de 202!
Après démontage intégral du bas-moteur, le nettoyage en profondeur pièce par pièc, continue, et je suis HEU-REUX! , parce que je commence enfin à apercevoir le bout du tunnel, avant le remontage!
Voilà encore quelque pièces nettoyées, polies, repeintes pour certaines après mise en apprêt, toutes les cotes sont vérifiées, les traces d'usure cherchées partout, tout ça semble jusqu'ici en parfait état, sauf... on verra plus bas!
Et... v'là l'travail:
Mais en allant plus loin dans les vérifications, la seule chose qui semble avoir pris un peu d'usure, donc de jeu, c'est la chaîne de distribution, qui pourtant, après nettoyage, me semblait parfaite (voir sur la photo ci-dessus). Pourtant, lors de son démontage, souvenez-vous, il m'avait semblé que son "battement" dépassait un peu les limites sur le côté non en tension...
Finalement, après un profond nettoyage intérieur et extérieur du carter de distribution, voilà ce que j'ai constaté:
Du côté extérieur tout paraissait normal, par contre, à l'intérieur, le battement de la chaîne a laissé une trace assez profonde... que je vais faire recharger par mon soudeur, histoire de sécuriser, et puis je vais devoir changer la chaîne!
Voilà le carter côté extérieur:
... et intérieur. La trace est bien profonde, et risquerait à terme de provoquer des suintements d'huile!
Avant de pouvoir commencer enfin le remontage du moteur, il me reste le plus gros morceau à nettoyer: la partie supérieure du bas-moteur (très sale.. beurk! ), et encore quelques boulons, écrous et rondelles.
Le plus rasoir va être de nettoyer l'intérieur du bloc entre les chemises, côté refroidissement.
Ensuite je passerai sur l'extérieur du bloc une couche d'apprêt et 3 couches de peinture haute température noire, comme à l'origine, puis il ne me restera plus qu'à nettoyer à fond à la soufflette les moindres recoins et passages d'huile, mais ça, c'est une autre histoire... que je vous raconterai la prochaine fois!
A bientôt, et... d'avance merci pour vos commentaires et encouragements, ça me motive!
Dernière édition par Jean-Marc du Rhône le Ven 5 Mar - 12:57, édité 1 fois
Jean-Marc du Rhône- Messages : 1166
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Localisation : Rhône, mais né dans le Nord!
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
Salut Jean-Marc du Rhône,
il me semble que tu avais dit que ton moteur était peu kilométré.
Bizarre! mais bon il n'y a pas photo quand on voit le carter.
Tes pièces étalées ressemblent à un tableau comme a ton habitude.
Beau boulot.
Salutations.
Gérard.
il me semble que tu avais dit que ton moteur était peu kilométré.
Bizarre! mais bon il n'y a pas photo quand on voit le carter.
Tes pièces étalées ressemblent à un tableau comme a ton habitude.
Beau boulot.
Salutations.
Gérard.
gerard54- Messages : 1228
Date d'inscription : 05/11/2016
Localisation : Lorraine Morfontaine
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
Nettoie déjà le bloc à la karcher savon + eau chaude. Si tu n'as pas ce qu'il faut vas à un centre de lavage auto quant il n'y a pas trop de monde, tu gagneras du temps. Par contre prévois un ciré pour toi car si tu vas dans les recoins ça éclabousse...
Rapière- Messages : 554
Date d'inscription : 11/11/2016
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Localisation : Gers
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
'tain, il va être neuf ce moteur !!!
Quand t'emmèneras quelqu'un faire un tour, tu vas avoir du mal à être crédible si tu lui fais le coup de la panne
Quand t'emmèneras quelqu'un faire un tour, tu vas avoir du mal à être crédible si tu lui fais le coup de la panne
4CVdd- Messages : 2223
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Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
Salut Jean Marc du Rhône,
Je suis très admiratif sur tout le travail que tu fait, pour la chaine de distribution, bien user vu le carter, oui impératif a la changer.
attendons la suite pour le remontage, tu est dans la bonne voie.Bravo.
Je suis très admiratif sur tout le travail que tu fait, pour la chaine de distribution, bien user vu le carter, oui impératif a la changer.
attendons la suite pour le remontage, tu est dans la bonne voie.Bravo.
espace51- Messages : 1225
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Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
gerard54 a écrit:Salut Jean-Marc du Rhône,
il me semble que tu avais dit que ton moteur était peu kilométré.
....
Gérard.
Salut Gérard,
Effectivement, la voiture n'avait que 26800km d'origine quand je l'ai achetée... mais n'avait pas tourné depuis près de 55 ans... sauf à la manivelle, qu'actionnait régulièrement le fils du 1° propriétaire...
Alors il me semble que 2 choses sont possibles:
- Quand on actionne le moteur à la manivelle, on met la chaîne de distribution en tension... dans l'autre sens, ce qui pourrait expliquer ces traces...
- Ou bien quand je l'ai remise en route, malgré toutes mes précautions, je n'avais pas encore démonté le carter de distribution, alors peut-être qu'elle a manqué d'huile au début, et qu'elle s'est usée prématurément...?
Parce que c'est vrai que sinon, à ce kilométrage (qui est prouvé!), c'est étonnant!
Dernière édition par Jean-Marc du Rhône le Jeu 25 Fév - 17:37, édité 1 fois
Jean-Marc du Rhône- Messages : 1166
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Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
4CVdd a écrit:'tain, il va être neuf ce moteur !!!
Quand t'emmèneras quelqu'un faire un tour, tu vas avoir du mal à être crédible si tu lui fais le coup de la panne
Salut Jacques! T'as raison!
Sauf que le coup de la panne, je l'ai déjà fait!
Il y a 3 ans, ma cousine habitant en Argentine est venue une dernière fois, à 96 ans, rendre visite à notre famille en France...
Comme elle rêvait de faire un tour dans ma 202, je l'ai emmenée... elle était ravie, sauf que...
En faisant le tour d'un rond-point, la voiture s'est brusquement arrêtée en plein milieu, et en pleine campagne... avec mon genou, sans m'en rendre compte, j'avais bousculé le coupe-circuit installé sous le tableau de bord...
Bilan, 10mn de recherche avant de trouver, et ma cousine de 96 ans écroulée de rire qui me dit:
"Ben dis-donc, mon cousin, je ne croyais pas qu'à mon âge canonique tu oserais encore me faire le coup de la panne!"
Dernière édition par Jean-Marc du Rhône le Mer 24 Fév - 19:22, édité 2 fois
Jean-Marc du Rhône- Messages : 1166
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Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
Merci aussi à toi, Rapière, et aussi à toi, espace51, pour vos encouragements et conseils!
Jean-Marc du Rhône- Messages : 1166
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Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
[quote="Jean-Marc du Rhône"]
Pas de carter marqué en tournant à la main!
Si le carter est usé ce n'est pas une question d'huile, mais une question de longueur suffisante (allongement/usure) pour pouvoir aller jusqu'à toucher. Huile ou pas huile.
Quand tu auras une chaîne neuve, tu fera pendre les deux ensemble sous un tournevis et tu visualisera ainsi l'allongement.
gerard54 a écrit:- Quand on actionne le moteur à la manivelle, on met la chaîne de distribution en tension... dans l'autre sens, ce qui pourrait expliquer ces traces...
- Ou bien quand le l'ai remise en route, malgré toutes mes précautions, je n'avais pas encore démonté le carter de distribution, alors peut-être qu'elle a manqué d'huile au début, et qu'elle s'est usée prématurément...?
Parce que c'est vrai que sinon, à ce kilométrage (qui est prouvé!), c'est étonnant!
Pas de carter marqué en tournant à la main!
Si le carter est usé ce n'est pas une question d'huile, mais une question de longueur suffisante (allongement/usure) pour pouvoir aller jusqu'à toucher. Huile ou pas huile.
Quand tu auras une chaîne neuve, tu fera pendre les deux ensemble sous un tournevis et tu visualisera ainsi l'allongement.
RétroLoc'- Messages : 1305
Date d'inscription : 01/04/2020
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Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
[/quote]RétroLoc' a écrit:
...
Quand tu auras une chaîne neuve, tu fera pendre les deux ensemble sous un tournevis et tu visualisera ainsi l'allongement.
Merci de cette info, "Rétroloc"!
J'avoue pourtant être quand-même surpris, si c'est l'usure ou l'allongement, que cela se produise à moins de 30000km... Mais peut-être est-ce normal sur une voiture de 1938, sur laquelle on faisait un rodage de soupapes tous les 10000km... La chaîne de distribution était peut-être changée en même temps? (ce qui expliquerait l'usure d'aujourd'hui, près de 10000km après le dernier rodage de soupapes!?)
Jean-Marc du Rhône- Messages : 1166
Date d'inscription : 08/11/2016
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Localisation : Rhône, mais né dans le Nord!
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
Les aciers de l'époque ne sont pas de la même qualité que les aciers actuels...
Rapière- Messages : 554
Date d'inscription : 11/11/2016
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Localisation : Gers
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
Une chaîne s'use parfois après une seule vidange oubliée.
Toutes les autos d'avant guerre qui ont survécu au conflit ont passé 6 ans avec des huiles de m... parfois pas vidangées au redémarrage du printemps 45, les lubrifiants étant rationnés et l'envie de se promener le plus tôt possible étant trop forte
Toutes les autos d'avant guerre qui ont survécu au conflit ont passé 6 ans avec des huiles de m... parfois pas vidangées au redémarrage du printemps 45, les lubrifiants étant rationnés et l'envie de se promener le plus tôt possible étant trop forte
RétroLoc'- Messages : 1305
Date d'inscription : 01/04/2020
Localisation : Nièvre
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
Rapière a écrit:Les aciers de l'époque ne sont pas de la même qualité que les aciers actuels...
Il existe aujourd'hui encore des chaînes de m... qui ne durent pas la moitié d'une courroie de caoutchouc.
Les Antara/Captiva 3.2 par exemple (moteur Holden) ont trois (!) chaînes de distribution, qui sont parfois allongées après 60.000Km seulement !
RétroLoc'- Messages : 1305
Date d'inscription : 01/04/2020
Localisation : Nièvre
Treaploc- Messages : 165
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Localisation : Marne 51 et 06 (natif du Nord)
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
Salut à tous!
Voilà la suite des aventures de ma Peugeot 202...
Comme je vous disais la dernière fois, on arrive au nettoyage final du bloc, y compris la soufflette dans les moindres recoins, puis masquage de toutes les portées de joint, des orifices et des goujons... Grrr , quelle galère, du vrai travail de précision qui prend des heures, avant d'arriver au plaisir de passer les premières couches d'apprêt et de peinture haute température!
Voilà le look du bloc avant, on voit encore quelques rares traces de sa peinture d'origine...
...et après nettoyage, avec le piston de décharge de pression d'huile, son ressort et son bouchon,et le reste de boulonnerie prête à être remontée!
Ensuite, on passe aux dernières tôles à peindre, après brossage et nettoyage en profondeur... mais ça, vous le savez déjà... je vous entends déjà me traiter de vieil Armagnac...
Moi, j'm'en fous, on n'est jamais assez patient ni soigneux, en mécanique... mais c'que j'en dis...
Voilà les carters prêts, les goujons de culasse et la poulie du bas moteur, aussi belle que neuve, tout comme sa dent de loup! J'ai retrouvé également une chaîne de distribution neuve, et plusieurs pochettes de joints d'origine jamais ouvertes, ce qui me permet de tout remonter avec des joints neufs d'époque... je vous raconte ensuite comment les utiliser!
Après 2 couches d'apprêt et 3 couches de peinture haute température, puis séchage 1 heure à 90° au four pour les petites pièces, ou au pistolet thermique pour le bloc, afin de ne pas se faire enguirlander par Madame pour l'usage détourné de son four... (mais nom di djiou, c'que c'est long, 1 heure par face, le souffleur à la main, et des crampes... là, j'avoue que je l'ai maudite, ma Chérie! ), mais...
...Yess!!! On attaque enfin le remontage de l'ensemble bas moteur!
On commence par huiler généreusement les demi-paliers et le vilebrequin, on tartine la portée de joint des deux demi-blocs (pas de joint papier, qui selon son épaisseur risquerait de provoquer un jeu dans les paliers!), on boulonne le tout avec du frein-filet et on sert progressivement, toujours en croisant les serrages, jusqu'à arriver au bon couple, et pour les boulons de paliers, c'est du lourd!!! 9m/kg, et malgré le poids du bloc en fonte, j'ai dû l'arrimer à l'établi avec des serre-joints, sinon il tournait avec la clé dynamométrique!!
Bien sûr, tous les boulons, écrous et taraudages ont été préalablement repassés au taraud ou à la filière, puis essayés avant remontage (ce qui explique la présence des petites vis de fixation... sans le carter à huile! )
Ensuite, on pose les deux demi-bouchons d'étanchéïté du palier arrière du vilebrequin, avec un joint papier neuf recouvert sur ses deux faces de Loctite 510 pour surface plane, pour soigner particulièrement l'étanchéïté entre eux et sur le bloc, sans oublier de poser chaque vis et chaque écrou de montage avec du frein filet étanche, car de la qualité de ce travail dépendra la préservation du disque d'embrayage!
Puis on installe la cloche d'embrayage, puis le volant-moteur, toujours au couple, sans oublier ses pattes anti-desserrage.
On réinstalle la pompe à huile, elle aussi avec des joints neufs, et en huilant bien largement les axes et pignons.
On repose la plaque arrière de dessablage du bloc, avec les deux faces de son joint enduites de Loctite 510, et la grande plaque latérale du circuit de refroidissement, avec son joint en liège.
Petite astuce qu'un ancien m'a confiée il y a plus de 30 ans: Pour les joints en liège, qui ont toujours tendance à rétrécir et à casser en se rigidifiant, comme ils sont poreux il faut les faire tremper une dizaine de minutes dans de l'eau bouillante, dans laquelle ils se dilateront, y compris en épaisseur, puis les laisser refroidir et rétrécir jusqu'à ce que les orifices des vis soient face aux trous de fixation, et installer le tout SANS PÂTE A JOINT, en les serrant immédiatement et modérément... On voit alors quelques fines gouttelettes d'eau s'extruder, et c'est tout, on n'y touche plus!
Et là, ça commence à devenir passionnant:
Je m'attaque à la repose des bielles sur les pistons, puis une fois le tout bien enduit d'huile moteur, j'installe ceux-ci dans le bloc (avec une collerette de serrage pour les segments, sans oublier de mettre les fentes de chacun des trois à 120° et celle du segment racleur d'huile inférieur en opposition avec la fente de la jupe des pistons), en veillant à ce que la fente de la jupe des pistons et le trou de circulation d'huile des bielles soient du bon côté (côté droit en étant face à la pompe à eau pour la fente, soit opposé au côté admission-échappement, côté gauche pour le trou de la bielle). Puis on repose les demi-coussinets en veillant, là encore, à ne pas se tromper de sens... mais sur cette voiture, il faudrait vraiment le faire exprès, vu que chaque côté a un profil légèrement différent!
On installe les boulons, on sert au couple 5,5 à 6m/kg, on pose et on replie les goupilles fendues, on huile abondamment le tout, on fait glisser délicatement l'arbre à cames dans son logement, lui aussi bien huilé, ainsi que ses paliers, et on vérifie une dernière fois avant de refermer que tout est dans le bon sens et que ça tourne sans effort!
Ensuite on pose le piston de décharge de pression d'huile, avec son ressort, et son bouchon avec un joint cuivre neuf.
Maintenant, je vais m'occuper de la distribution... J'avoue que malgré mes précautions et mes poinçonnages pour marquer les positions de chaque pièce avant démontage, je suis un peu inquiet.
Alors comme j'ai pu regrouper toute une documentation d'origine de chez Peugeot, je vais passer une partie de la nuit avant cette opération à me relever sans cesse pour aller vérifier le montage point par point.
Voilà quelques exemples des documents utilisés, dont plusieurs, semblant faire double emploi, comportent pourtant chacun quelques renseignements complémentaire précieux:
Et voilà aussi quelques exemples des pochettes de joints d'époque:
Bon... c'est pas tout ça, mais j'vais pas faire un cours, là... vu que c'est moi qui l'ai pris, avec tous ces bouquins... et j'aurais trop la trouille de me planter!
Alors on r'attaque... la distribution! Voilà les deux pignons présentés avec la chaîne toute neuve, les poinçonnages sont bien face à face, et la position correspond bien à celles de l'arbre à cames et des pistons... Il me restera plus tard à installer le pignon d'allumeur, mais ça, c'est moins risqué, il n'y a que 2 positions possibles, contre 5 pour le pignon d'arbre à cames!
Il ne me reste plus qu'à placer les boulons, après leur tôle de blocage, et... un peu de frein filet, un bon serrage, et Hop, au suivant!
Et les suivants? ben...c'est le carter inférieur, après avoir remonté dedans le filtre à huile et son treillage, en replaçant un joint neuf sur la pompe sur laquelle ils s'enclanchent, afin d'optimiser la pression du circuit d'huile, puis je réinstalle la coupelle anti-fuites sur le bout du vilebrequin, puis le carter de distribution. Les deux carters sont posés avec leur joint en liège à faire tremper dans l'eau bouillante, comme dit plus haut (y'en a qui suivent pas, hein??? ). On soigne aussi bien sûr l'étanchéïté des boulons avec du joint sur les filets, mais pas de frein fort ici, car ce sont des endroits à démonter régulièrement pour l'entretien.
Je repose la poulie de vilebrequin, la bague arrêtoir et le boulon de fixation à "dent de loup"', puis le bouchon de vidange, avec un joint cuivre neuf et un fil de blocage, et je me pose un peu pour admirer le tout, qui commence sérieusement à prendre forme!
Histoire de me faire un p'tit plaisir, je ne résiste pas à l'envie de poser le démarreur, le reniflard et la dynamo, et me prépare à reposer l'embrayage...
..Et voilà, l'embrayage est remonté! Je vous laisse découvrir le magnifique centreur de disque (si-si, à gauche, avec la collerette bleue au ruban adhésif bien serré! )...qui m'a coutéun bras... zéro €uros, ce qui ne l'a pas empêché d'être très efficace!
Et cette fois, la portée de la butée d'embrayage est tout à fait parallèle au mécanisme, grâce à ses ressorts tout neufs!
Pour finir, enfin... pour aujourd'hui, voilà ce qui m'attend dans les jours qui suivent: la repose de la culasse avec ses périphériques et son joint neuf, sauf qu'il me va falloir attendre quelques jours, j'ai eu un mal fou à trouver le bon diamètre de rondelles Belleville, que je tiens à installer neuves par sécurité!
Voilà, c'est la fin du programme pour aujourd'hui, à suivre pour de nouvelles aventures!
Voilà la suite des aventures de ma Peugeot 202...
Comme je vous disais la dernière fois, on arrive au nettoyage final du bloc, y compris la soufflette dans les moindres recoins, puis masquage de toutes les portées de joint, des orifices et des goujons... Grrr , quelle galère, du vrai travail de précision qui prend des heures, avant d'arriver au plaisir de passer les premières couches d'apprêt et de peinture haute température!
Voilà le look du bloc avant, on voit encore quelques rares traces de sa peinture d'origine...
...et après nettoyage, avec le piston de décharge de pression d'huile, son ressort et son bouchon,et le reste de boulonnerie prête à être remontée!
Ensuite, on passe aux dernières tôles à peindre, après brossage et nettoyage en profondeur... mais ça, vous le savez déjà... je vous entends déjà me traiter de vieil Armagnac...
Moi, j'm'en fous, on n'est jamais assez patient ni soigneux, en mécanique... mais c'que j'en dis...
Voilà les carters prêts, les goujons de culasse et la poulie du bas moteur, aussi belle que neuve, tout comme sa dent de loup! J'ai retrouvé également une chaîne de distribution neuve, et plusieurs pochettes de joints d'origine jamais ouvertes, ce qui me permet de tout remonter avec des joints neufs d'époque... je vous raconte ensuite comment les utiliser!
Après 2 couches d'apprêt et 3 couches de peinture haute température, puis séchage 1 heure à 90° au four pour les petites pièces, ou au pistolet thermique pour le bloc, afin de ne pas se faire enguirlander par Madame pour l'usage détourné de son four... (mais nom di djiou, c'que c'est long, 1 heure par face, le souffleur à la main, et des crampes... là, j'avoue que je l'ai maudite, ma Chérie! ), mais...
...Yess!!! On attaque enfin le remontage de l'ensemble bas moteur!
On commence par huiler généreusement les demi-paliers et le vilebrequin, on tartine la portée de joint des deux demi-blocs (pas de joint papier, qui selon son épaisseur risquerait de provoquer un jeu dans les paliers!), on boulonne le tout avec du frein-filet et on sert progressivement, toujours en croisant les serrages, jusqu'à arriver au bon couple, et pour les boulons de paliers, c'est du lourd!!! 9m/kg, et malgré le poids du bloc en fonte, j'ai dû l'arrimer à l'établi avec des serre-joints, sinon il tournait avec la clé dynamométrique!!
Bien sûr, tous les boulons, écrous et taraudages ont été préalablement repassés au taraud ou à la filière, puis essayés avant remontage (ce qui explique la présence des petites vis de fixation... sans le carter à huile! )
Ensuite, on pose les deux demi-bouchons d'étanchéïté du palier arrière du vilebrequin, avec un joint papier neuf recouvert sur ses deux faces de Loctite 510 pour surface plane, pour soigner particulièrement l'étanchéïté entre eux et sur le bloc, sans oublier de poser chaque vis et chaque écrou de montage avec du frein filet étanche, car de la qualité de ce travail dépendra la préservation du disque d'embrayage!
Puis on installe la cloche d'embrayage, puis le volant-moteur, toujours au couple, sans oublier ses pattes anti-desserrage.
On réinstalle la pompe à huile, elle aussi avec des joints neufs, et en huilant bien largement les axes et pignons.
On repose la plaque arrière de dessablage du bloc, avec les deux faces de son joint enduites de Loctite 510, et la grande plaque latérale du circuit de refroidissement, avec son joint en liège.
Petite astuce qu'un ancien m'a confiée il y a plus de 30 ans: Pour les joints en liège, qui ont toujours tendance à rétrécir et à casser en se rigidifiant, comme ils sont poreux il faut les faire tremper une dizaine de minutes dans de l'eau bouillante, dans laquelle ils se dilateront, y compris en épaisseur, puis les laisser refroidir et rétrécir jusqu'à ce que les orifices des vis soient face aux trous de fixation, et installer le tout SANS PÂTE A JOINT, en les serrant immédiatement et modérément... On voit alors quelques fines gouttelettes d'eau s'extruder, et c'est tout, on n'y touche plus!
Et là, ça commence à devenir passionnant:
Je m'attaque à la repose des bielles sur les pistons, puis une fois le tout bien enduit d'huile moteur, j'installe ceux-ci dans le bloc (avec une collerette de serrage pour les segments, sans oublier de mettre les fentes de chacun des trois à 120° et celle du segment racleur d'huile inférieur en opposition avec la fente de la jupe des pistons), en veillant à ce que la fente de la jupe des pistons et le trou de circulation d'huile des bielles soient du bon côté (côté droit en étant face à la pompe à eau pour la fente, soit opposé au côté admission-échappement, côté gauche pour le trou de la bielle). Puis on repose les demi-coussinets en veillant, là encore, à ne pas se tromper de sens... mais sur cette voiture, il faudrait vraiment le faire exprès, vu que chaque côté a un profil légèrement différent!
On installe les boulons, on sert au couple 5,5 à 6m/kg, on pose et on replie les goupilles fendues, on huile abondamment le tout, on fait glisser délicatement l'arbre à cames dans son logement, lui aussi bien huilé, ainsi que ses paliers, et on vérifie une dernière fois avant de refermer que tout est dans le bon sens et que ça tourne sans effort!
Ensuite on pose le piston de décharge de pression d'huile, avec son ressort, et son bouchon avec un joint cuivre neuf.
Maintenant, je vais m'occuper de la distribution... J'avoue que malgré mes précautions et mes poinçonnages pour marquer les positions de chaque pièce avant démontage, je suis un peu inquiet.
Alors comme j'ai pu regrouper toute une documentation d'origine de chez Peugeot, je vais passer une partie de la nuit avant cette opération à me relever sans cesse pour aller vérifier le montage point par point.
Voilà quelques exemples des documents utilisés, dont plusieurs, semblant faire double emploi, comportent pourtant chacun quelques renseignements complémentaire précieux:
Et voilà aussi quelques exemples des pochettes de joints d'époque:
Bon... c'est pas tout ça, mais j'vais pas faire un cours, là... vu que c'est moi qui l'ai pris, avec tous ces bouquins... et j'aurais trop la trouille de me planter!
Alors on r'attaque... la distribution! Voilà les deux pignons présentés avec la chaîne toute neuve, les poinçonnages sont bien face à face, et la position correspond bien à celles de l'arbre à cames et des pistons... Il me restera plus tard à installer le pignon d'allumeur, mais ça, c'est moins risqué, il n'y a que 2 positions possibles, contre 5 pour le pignon d'arbre à cames!
Il ne me reste plus qu'à placer les boulons, après leur tôle de blocage, et... un peu de frein filet, un bon serrage, et Hop, au suivant!
Et les suivants? ben...c'est le carter inférieur, après avoir remonté dedans le filtre à huile et son treillage, en replaçant un joint neuf sur la pompe sur laquelle ils s'enclanchent, afin d'optimiser la pression du circuit d'huile, puis je réinstalle la coupelle anti-fuites sur le bout du vilebrequin, puis le carter de distribution. Les deux carters sont posés avec leur joint en liège à faire tremper dans l'eau bouillante, comme dit plus haut (y'en a qui suivent pas, hein??? ). On soigne aussi bien sûr l'étanchéïté des boulons avec du joint sur les filets, mais pas de frein fort ici, car ce sont des endroits à démonter régulièrement pour l'entretien.
Je repose la poulie de vilebrequin, la bague arrêtoir et le boulon de fixation à "dent de loup"', puis le bouchon de vidange, avec un joint cuivre neuf et un fil de blocage, et je me pose un peu pour admirer le tout, qui commence sérieusement à prendre forme!
Histoire de me faire un p'tit plaisir, je ne résiste pas à l'envie de poser le démarreur, le reniflard et la dynamo, et me prépare à reposer l'embrayage...
..Et voilà, l'embrayage est remonté! Je vous laisse découvrir le magnifique centreur de disque (si-si, à gauche, avec la collerette bleue au ruban adhésif bien serré! )...qui m'a couté
Et cette fois, la portée de la butée d'embrayage est tout à fait parallèle au mécanisme, grâce à ses ressorts tout neufs!
Pour finir, enfin... pour aujourd'hui, voilà ce qui m'attend dans les jours qui suivent: la repose de la culasse avec ses périphériques et son joint neuf, sauf qu'il me va falloir attendre quelques jours, j'ai eu un mal fou à trouver le bon diamètre de rondelles Belleville, que je tiens à installer neuves par sécurité!
Voilà, c'est la fin du programme pour aujourd'hui, à suivre pour de nouvelles aventures!
Dernière édition par Jean-Marc du Rhône le Ven 5 Mar - 13:18, édité 8 fois
Jean-Marc du Rhône- Messages : 1166
Date d'inscription : 08/11/2016
Age : 75
Localisation : Rhône, mais né dans le Nord!
Treaploc- Messages : 165
Date d'inscription : 18/11/2016
Age : 70
Localisation : Marne 51 et 06 (natif du Nord)
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
12F le bouquin de 1938, 350F celui de 1953. La vache, yzon pas mégoté sur l'inflation! depuis 35 ans on a oublié ce que c'est.
Moi j'anticipe que ce petit moulin, juste posé et amorcé va péter du deuxième coup de démarreur. Il va baîller un peu, le temps de lui tripoter une vis de carbu, et ensuite va gentiment ronronner comme un lionceau !
Et son père le voyant ainsi ronronner, va juste prendre une inspiration, esquisser un rictus, puis expirer en paix, satisfait du travail bien fait.
Moi j'anticipe que ce petit moulin, juste posé et amorcé va péter du deuxième coup de démarreur. Il va baîller un peu, le temps de lui tripoter une vis de carbu, et ensuite va gentiment ronronner comme un lionceau !
Et son père le voyant ainsi ronronner, va juste prendre une inspiration, esquisser un rictus, puis expirer en paix, satisfait du travail bien fait.
RétroLoc'- Messages : 1305
Date d'inscription : 01/04/2020
Localisation : Nièvre
Re: Peugeot 202 de 1938 (Première série)
Beau travail; par contre as-tu mesuré la chaine de distribution par rapport à la vieille chaine ?
bonne soirée
bonne soirée
Rapière- Messages : 554
Date d'inscription : 11/11/2016
Age : 67
Localisation : Gers
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